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Le Blog Rapace

3 décembre 2008

I-J. Nouvelle entente au protocole de Kyoto (suite. . .)

Mise en contexte

Les gouvernements du monde sont réunis depuis lundi à Poznan, en Pologne, pour discuter d'une entente qui succédera au protocole de Kyoto. L'objectif: conclure une nouvelle entente d'ici un an.

L'espoir d'un changement

L'élection de Barack Obama à la présidence des États-Unis suscite un espoir certain parmi les participants, même si la délégation américaine présente en Pologne est dépêchée par l'administration Bush. Le premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, s'est notamment dit « ravi » que Barack Obama prévoie recourir à des politiques énergétiques « ambitieuses » pour lutter contre le ralentissement économique.

Le contexte économique mondial suscite néanmoins une certaine appréhension parmi les participants. Le premier ministre polonais, Donald Tusk, affirme que la communauté internationale ne doit pas se laisser distraire par cette situation. « Notre travail sur l'environnement doit être incessant, peu importe la situation économique. Nous devons comprendre, et faire de cette idée un point de repère de cette conférence, soit que des crises financières sont survenues dans le passé et qu'elles surviendront encore dans le futur », a-t-il dit.

Reste que les difficultés à conclure un accord visant à prendre la relève de Kyoto datent d'avant la crise économique. Les États-Unis ont toujours refusé de ratifier le protocole de Kyoto, alléguant que cela nuira à leur économie. Ils insistent pour que la prochaine phase inclue des obligations pour des pays comme la Chine et l'Inde, qui n'ont pas à respecter de cibles contraignantes en vertu du Protocole de Kyoto.

Il avait en effet été conclu que les pays émergents n'auraient pas à atteindre de telles cibles dans un premier temps, les pays développés ayant commencé plus tôt dans l'histoire à contribuer au réchauffement climatique.

Au cours de la campagne électorale américaine, Barack Obama a promis de créer une bourse du carbone et de viser une réduction des gaz à effet de serre de 80 % d'ici 2050 par rapport au niveau de 1990. Depuis la conférence de Bali, le Parti travailliste a pris le pouvoir en Australie et a ratifié le protocole de Kyoto, ce que refusaient de faire les conservateurs de John Howard.

Au Canada, le gouvernement Harper a adopté la même ligne que l'administration Bush, même si le pays a bel et bien ratifié le traité international. En vertu du protocole de Kyoto, le Canada doit avoir réduit ses émissions de 6 % entre 1990 et 2006; selon le ministère fédéral de l'Environnement, elles ont plutôt augmenté de 22 %.

Le protocole de Kyoto, adopté en 1997 et entré en vigueur en 2005, prévoit que 37 pays industrialisés réduisent leurs émissions de GES de 5,2 % en moyenne d'ici 2012, par rapport aux niveaux de 1990.

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3 décembre 2008

H. Nouvelle entente au protocole de Kyoto

Les gouvernements du monde sont réunis depuis lundi à Poznan, en Pologne, pour discuter d'une entente qui succédera au protocole de Kyoto. L'objectif: conclure une nouvelle entente d'ici un an.

À Poznan, en Pologne, des délégations de gouvernements du monde entier sont réunies depuis lundi pour poursuivre les négociations sur un nouvel accord de lutte contre le réchauffement planétaire qui succédera au protocole de Kyoto à compter du 1er janvier 2013. Ces pourparlers, qui se poursuivront jusqu'au 12 décembre, ont pour objectif d'écarter des obstacles qui se dressent sur la voie d'un accord formel, dont la conclusion est prévue pour décembre 2009, à Copenhague, au Danemark.

D'entrée de jeu, les quelque 10 600 délégués à cette 14e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques ont eu droit à un nouveau pronostic sombre livré par le chef du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), Rajendra Pachauri. Ce dernier les a prévenus une fois de plus que la planète pourrait être le théâtre de bouleversements irréversibles si la communauté internationale n'agissait pas prestement.

« Nous avons prévu que le nombre de personnes vivant dans des bassins fluviaux perturbés pourrait croître de 1,4 à 1,6 milliard en 1995 à 4,3 milliards ou 6,9 milliards en 2050 », a prévenu le chef du GIEC, un groupe de chercheurs qui a été décoré du prix Nobel de la paix 2007.

« Des changements abrupts et irréversibles sont possibles, comme la fonte de la calotte glaciaire au Groenland ou en Antarctique occidental », a poursuivi M. Pachauri. « Pour le Groenland, par exemple, le seuil de la rupture se situe entre 1,1 et 3,8 degrés Celsius au-dessus de la température mondiale moyenne. Nous en sommes très proches ».

La conférence de Poznan suit celle qui s'est déroulée à Bali, en Indonésie, en décembre dernier. Cette conférence s'était conclue par une déclaration soulignant l'urgence » d'agir, et appelait les pays à prendre des « engagements ou actions appropriés » et à lancer « des actions vérifiables et mesurables ». L'accord ne comprenait toutefois aucune cible contraignante de réduction des gaz à effet de serre pouvant servir de base de négociation.

3 décembre 2008

G. Situation de la Russie

Malgré les répercussions en Russie de la crise financière mondiale, Moscou présente la Foire du millionnaire 2008.

Malgré la Bourse qui a plongé de 70 % et le rouble qui perd de sa valeur, le gouvernement russe s'évertue à étouffer les mauvaises nouvelles et à proclamer que la crise ne touche que l'Ouest.

Et à en croire les nouveaux riches de la Russie, c'est le cas. D'ailleurs, la Foire du millionnaire 2008 vient de s'ouvrir dans la capitale russe. Avec plus de 300 exposants, elle attire les Moscovites qui rêvent de biens de luxe.

Par exemple, les vendeurs de véhicules utilitaires sport continuent à viser le marché des nouveaux riches, qui a littéralement explosé ces dernières années en Russie. C'est aussi le cas des promoteurs immobiliers et des bijoutiers, qui espèrent des affaires d'or.

Bref, le mot d'ordre est « arrêtons de parler de la crise ». C'est d'ailleurs le message qui est diffusé partout, y compris à la télévision d'État. Afin de faire croire qu'en Russie tout est maîtrisé, il est dit que la crise ne sévit qu'aux États-Unis et en Europe de l'Ouest.

Et pourtant, si la situation demeure bien cachée, les problèmes sont tout de même bien réels. C'est le cas pour Youlia Shatova. Cette journaliste qui travaillait pour l'un des plus grands sites web d'information russe a perdu son emploi, tout comme une centaine d'autres rédacteurs. La compagnie lui doit deux mois de salaire, soit 4000 $.

L'information arrive au compte-gouttes, mais il est prévu que des centaines de milliers de Russes perdront leur emploi au cours des prochaines semaines.

3 décembre 2008

F. république démocratique du Congo: est-ce une cause perdue?

Le chef des rebelles Laurent Nkunda exige des pourparlers avec le président congolais Joseph Kabila, sous la menace de reprendre les armes, à l'issue d'une rencontre qualifiée de positive par l'émissaire de l'ONU en RDC.

L'émissaire des Nations unies en République démocratique du Congo (RDC), Olusegun Obasanjo, a rencontré samedi, à Jomba, le chef des rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), Laurent Nkunda.

L'objectif demeure de parvenir à régler le conflit opposant le chef du CNDP au président congolais Joseph Kabila, qui continue de se traduire sur le terrain par des affrontements entre les rebelles, l'armée congolaise et des milices progouvernementales.

Il s'agissait du deuxième tête-à-tête en l'espace de 15 jours entre MM. Nkunda et Obasanjo.

Deux hommes, deux visions

Selon les propos d'Olusegun Obasanjo au sortir de la rencontre, « nous [Laurent Nkunda et lui-même] avons progressé sur le chemin de la paix ».

Le ton est tout autre chez le général Laurent Nkunda. Celui-ci s'impatiente et réitère sa demande de pourparlers directs avec le président congolais. Il menace de reprendre les armes si cette exigence n'est pas satisfaite. Le chef des rebelles a déclaré que « l'armée congolaise n'a pas la capacité de se battre » et que le président Kabila n'a donc d'autre choix que de négocier.

3 décembre 2008

E. Le Sida: toujours parmis nous

C'est la Journée mondiale du sida, lundi, tandis que 33 millions de personnes sont infectées par le VIH et que l'accès aux traitements reste inégal dans le monde

La Journée mondiale du sida se déroule lundi, signe que cette maladie tue encore, par millions.

Dimanche, plus de 70 jeunes se sont rassemblés à Montréal pour former un cordon humain symbolisant la mobilisation contre le VIH, dans le cadre de la campagne de l'UNICEF « Unissons-nous pour les enfants, contre le sida ».

En 2005, environ 15 millions d'enfants dans le monde ont perdu un parent à cause du sida, dont 12 millions en Afrique subsaharienne. Pire, le monde compte aujourd'hui 33 millions de personnes souffrant du virus d'immunodéficience acquise (VIH).

Face à ce constat, les organisateurs de la Journée mondiale du sida lancent un appel aux gouvernements afin qu'ils donnent suite aux promesses de traitement universel, de prévention, de soins et de soutien. « Nous avons des traitements efficaces. Nous n'avons pas d'autre choix que de les offrir à tous ceux qui en ont besoin », a déclaré Jean-Francois Delfraissy, chef de l'agence française de la Recherche sur le sida et l'hépatite virale (ANRS).

L'Afrique reste le parent pauvre de la lutte contre cette maladie, alors que des traitements abordables et efficaces y sont rares. Certains gouvernements pourraient avoir à choisir entre traiter des millions de patients séropositifs ou offrir des traitements plus coûteux aux 500 000 personnes qui résistent aux thérapies classiques, selon M. Delfraissy.

Le tout sans compter les pays riches, où des milliers de personnes sont contaminées chaque année. Nombreux sont ceux qui ignorent d'ailleurs leur maladie.

Vendredi, l'ONU a exhorté les pays à mettre l'accent sur les racines de l'épidémie et à s'appuyer sur une panoplie d'outils de prévention éprouvés pour lutter contre la propagation du virus. « Il n'existe pas de formule magique pour la prévention du VIH », a déclaré le directeur général sortant de l'ONUSIDA, Peter Piot.

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3 décembre 2008

D. Ingrid Bétancourt: émissaire de la paix

L'ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt est de passage en Colombie pour promouvoir une solution négociée avec les FARC, dans le cadre d'une tournée sud-américaine.

Ingrid Betancourt est de retour en Colombie dans le cadre d'un périple diplomatique latino-américain. Délivrée des geôles de la guérilla marxiste le 12 juillet dernier, grâce à une audacieuse opération des forces spéciales colombiennes, l'ex-candidate à la présidence met en parenthèses son exil français pour apporter un message de réconciliation.

Émissaire pour l'occasion de la France, elle a apporté au président colombien une lettre de son homologue français qui propose son concours pour parvenir à une solution négociée avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Cette guérilla, qui l'a détenue en otage pendant six ans, détient toujours des centaines d'autres personnes.

Au terme d'une rencontre d'une heure et demie avec le président Alvaro Uribe, la franco-colombienne s'est dite heureuse d'être dans son pays, regrettant par ailleurs de n'avoir pu participer aux défilés de vendredi en faveur de la libération des otages.

Celle qui fut pendant des années la plus importante prise de guerre des FARC, risque toujours les foudres de la guérilla, furieuse d'avoir été privée d'une importante monnaie d'échange. Ingrid Betancourt est entourée d'importantes mesures de sécurité depuis son arrivée samedi après-midi à Bogota et circule uniquement en convoi.

Elle doit rencontrer en journée des anciens compagnons de captivité et leurs familles, avant de poursuivre un périple qui la conduira en Équateur, au Pérou, au Chili, en Argentine, au Brésil, en Bolivie et au Venezuela, dans le cadre d'une tournée destinée à promouvoir une action concertée de ces pays pour amener les FARC à déposer les armes et libérer leurs otages.

Dans la lettre remise au président Uribe, Nicolas Sarkozy y réitère l'intention de la France d'accorder l'asile à William Bueno Largo, alias Isaza, ce guérillero ayant fait défection le mois dernier avec un otage, l'ancien élu Oscar Tulio Lizcano.

3 décembre 2008

C. Attentat à Mumbai

Le gouvernement indien demande au Pakistan de lui livrer une vingtaine de militants islamistes soupçonnés d'avoir fourni asile et entraînement aux terroristes qui ont attaqué la ville de Mumbai.

Le gouvernement indien demande à Islamabad, qui lui a offert sa collaboration au lendemain de la tragédie, de lui livrer une vingtaine de terroristes présumés dont il lui a fourni la liste.

Selon l'Inde, les islamistes radicaux qui ont attaqué simultanément sept sites de la ville de Mumbai, dont deux hôtels de luxe et une gare, provenaient du Pakistan.

En tête de la liste de New Delhi se trouve Hafeez Sayeed, chef du groupe islamiste Lashkar-e-Taiba, basé au Pakistan et actif au Cachemire. L'Inde accuse cette organisation d'avoir entraîné les auteurs des attentats.

Islamabad, qui s'est dit toujours disposé à collaborer avec son voisin, a cependant demandé à l'Inde de présenter des preuves de l'implication de ces individus dans les attentats de Mumbai. « Ils nous ont donné des noms d'organisations... mais cela ne constitue pas une preuve. S'ils nous fournissent des preuves, nous nous engageons à apporter une entière coopération », a répondu le premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gila sur les ondes du réseau CNN.

Le gouvernement pakistanais propose en retour à son homologue indien de créer une équipe d'enquête conjointe pour faire la lumière sur cette série d'attentats sans précédent en Inde.

Bien que la tension soit historiquement très vive entre l'Inde et le Pakistan, New Delhi a fait savoir, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Pranab Mukherjee, qu'elle ne prendrait pas d'action militaire contre son voisin qui est lui-même le théâtre de nombreux attentats de la part des islamistes radicaux.

Ces gestes de détente entre les deux puissances nucléaires ennemies surviennent alors que la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice est attendue dans la région au cours des prochaines heures.

3 décembre 2008

B. Quelques écoles de fermées lundi dernier

Au Québec, le verglas et le grésil contraignent plusieurs écoles de Lanaudière et des Laurentides à fermer leurs portes. Les conditions routières demeurent acceptables, mais la prudence est très recommendée.

Le verglas et le grésil qui frappent certaines régions du Québec ont fait en sorte que plusieurs établissements scolaires ont fermer leurs portes lundi matin.

Dans Lanaudière, toutes les écoles de la Commission scolaire des Samares sont fermées, de même que l'école Esther Blondin, l'école des Mélèzes, le Collège Champagneur et l'école Marie-Anne (le service de garde reste ouvert).

Au nord de la métropole, la Commission scolaire des Laurentides a aussi fermé ses écoles. L'Académie laurentienne est aussi fermée, mais son pensionnat reste ouvert.

En plus, pas moins d'une vingtaine d'établissements de la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier ont dû fermer leurs portes.

État des routes

La neige fondante, le grésil et la pluie ont également perturbé la circulation routière notamment dans la région de Montréal, les Laurentides, Lanaudière, la Mauricie et l'Estrie, où plusieurs routes sont enneigées ou encore glacées.

Les conditions routières varient de bonnes à passables sur l'ensemble des autoroutes et routes principales de la province. Les conditions se détériorent cependant sur les routes secondaires.

C'est le cas dans les Laurentides, où la route 323 est glacée entre Montebello et Lac-de-Plages ainsi qu'en Abitibi-Témiscamingue où la circulation est critique sur la route 101 en raison de l'épaisse neige. En Estrie, la circulation est aussi difficile sur la 161 entre Stornoway et Weedon ainsi que sur la 147, de la frontière américaine jusqu'à Coaticook, en raison de la glace qui recouvre la chaussée.

La route 204 est également glacée entre Sainte-Perpétue et Saint-Jean-Port-Jolie.

Ces précipitations de neige mêlée de pluie et de grésil, se dirigent vers l'est du Québec. Le tout se transforme en neige dans la région de Québec, du Saguenay-Lac-Saint-Jean, dans le Bas du fleuve, sur la Côte-Nord ainsi qu'en Gaspésie.

3 décembre 2008

A. crise politique à Ottawa: les conservateurs se défendent

Le Parti conservateur promet d'utiliser tous les moyens légaux pour empêcher la coalition, dirigée par Stéphane Dion, de s'emparer du pouvoir, et lance une offensive publicitaire.

Les conservateurs ne baissent pas les bras devant la fronde de l'opposition qui veut les déloger pour s'emparer du pouvoir à Ottawa.

Ils promettent d'utiliser tous les moyens légaux pour empêcher la coalition, dirigée par Stéphane Dion. Ils veulent s'attirer l'appui de l'opinion publique. Des manifestations sont prévues aux quatre coins du pays, de même que des pétitions et des appels aux électeurs pour qu'ils expriment leur désaccord à leur député.

Ils viennent de lancer une offensive publicitaire pour discréditer la coalition - entre les libéraux et les néo-démocrates, avec l'appui du Bloc québécois et tenter de convaincre les Canadiens de la nature antidémocratique d'une telle coalition.

Mardi matin, devant la résidence du premier ministre, au 24 Sussex Drive, à Ottawa, des sympathisants conservateurs avaient d'ailleurs organisé une manifestation de solidarité avec le gouvernement Harper. On peut lire sur une affiche, « pas d'entente avec les séparatistes ».

L'appui nécessaire du Bloc québécois à la formation de la coalition ne laisse pas les partisans conservateurs indifférents. Ces derniers préparent une grande journée de manifestation samedi, promettant de se faire entendre dans plusieurs grandes villes du pays, de Halifax à Vancouver, en passant par Montréal.

Espérons que cette lutte interminable finisse au plus vite et que tout redevienne à la normal au Canada

23 octobre 2008

Les Américains Hostiles au sauvetage bancaire

busshAprès la crise financière aux États-Unis, un sondage publié mercredi dernier démontre que plus de la moitié des Américains sont en désaccord avec l'idée de sauver les banques du secrétaire au Trésor Henry Paulson. C'est pourquoi le soutien envers ce programme destiné à briser cette crise financière faiblit en Amérique.

CNN et l'institut Opinion Research Corporation auraient menés une enquête révélant qu'environ 56% de la population ayant été interrogée se disent opposées au plan de sauvetage visant à racheter aux banques les
mauvais produits accumulés durant la dernière bulle immobilière. L'État serait prêt à dépenser 700G$ US afin de racheter ces produits toxiques.

Un mois plus tôt, le même institut aurait fait le même sondage et 46% de la population se disait en faveur de ce plan soit 6 points au dessus du pointage actuel.

Environ 64% des gens interrogés seraient en désaccord avec les actions d'Henry Paulson à la tête du trésor. Seulement 28% approuvent le comportement du ministre du département du trésor des États-Unis.

Une majorité des sondés estiment également qu'une entrée de l'État fédéral au capital de certaines banques ou entreprises est une mauvaise idée.

En revanche, 58% des personnes interrogées se disent favorables à une aide de l'État aux propriétaires qui ne parviennent pas à payer leurs traites.

Le sondage a été réalisé auprès de 1058 adultes par téléphone du 17 au 19 octobre, et comporte une marge d'erreur de plus ou moins 3 points.


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